Vous êtes beaucoup à vous poser cette question ; dois-je acheter à crédit ma prochaine voiture ? Où dois-je plutôt faire un leasing ?
Quand le contrat prend fin, le locataire a 3 choix :
La LLD est une forme de financement le plus souvent liée à l’automobile,mais elle concerne aussi certains biens d’équipements comme du matériel
industriel type machines, nacelles, échafaudages et autres. Elle s’oppose à la location courte durée (LCD) qui permet de louer un véhicule ou un bien
de quelques heures à quelques mois. La LLD s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises et leur
permet de louer un véhicule sur une durée généralement comprise entre 12 mois et 72 mois. Pendant cette période, le locataire verse des mensualités au loueur, ce dernier restant le propriétaire du véhicule. En ce qui concerne les mensualités, elles sont comprises entre 200 et 300€ / mois pour une petite citadine à plusieurs milliers d’euros/mois pour un véhicule de luxe. (Et oui, ça peut paraître dingue, mais certains payent
plusieurs milliers d’euros par mois, bien souvent pour avoir un véhicule de
luxe). Les mensualités comprennent bien évidemment l’utilisation de la voiture et certaines prestations annexes comme l’entretien régulier, les
consommables type pneumatiques ou freinage, l’assistance ainsi que l’assurance du véhicule.
La donnée la plus importante qui entre dans le calcul des mensualités,
c’est la valeur estimée de la revente à la fin du contrat, c’est-à-dire la valeur
résiduelle. Pour le loueur, le risque financier est important, car s’il sous-estime la valeur de revente, les mensualités seront élevées, donc non compétitives. À l’inverse, s’il surestime la valeur de revente, les mensualités seront
basses, mais il s’expose à une perte financière importante au moment de la revente du véhicule. Bien entendu, le montant des mensualités est fonction de la valeur neuve du véhicule et de son utilisation programmée.
Les contrats de LLD sont soumis à un kilométrage maximum, en moyenne
15 000 km/an pour une voiture essence, 25 000 km/an pour une voiture
diesel. Au-delà, les frais de dépassements peuvent être importants.
La plupart des loueurs sont très méticuleux sur les défauts que pourrait
présenter une voiture et certains n’hésitent pas à vous facturer au prix fort
les travaux éventuels. Un conseil pour ceux qui ont actuellement un leasing LOA ou LLD, prenez
soin de votre voiture en location comme si vous en étiez le propriétaire, et
même encore plus! Pour une entreprise, le LLD permet aussi bien de louer des véhicules
particuliers, des véhicules de société (deux places) ou des utilitaires.
La LLD peut permettre de préserver la trésorerie de l’entreprise, pas de
capital de départ, et celle-ci dispose toujours de véhicules récents, opérationnels, adaptés à leurs besoins et dont la gestion est la plupart du
temps confiée au loueur. Attention tout de même au choix du véhicule, car la LLD ne permet pas
d’être exonéré de TVS (taxe sur les véhicules de sociétés). Comme tout véhicule détenu par une société, une LLD est soumise à la
TVS calculée en fonction de rejets de CO2 du véhicule : de 2 € par gramme de CO2/km pour les voitures émettant moins de 100 g/km à 27 €
par gramme de CO2/km pour les voitures émettant plus de 250 g/km. À noter : les VP en LLD ne permettent toujours pas de récupérer la TVA. Seuls les véhicules utilitaires et véhicules de société permettent de récupérer la TVA. Avant de s’engager sur la LLD d’un ou plusieurs véhicules, une entreprise doit effectivement choisir un type de véhicule en adéquation avec ses besoins. L’assurance souscrite auprès du loueur ou d’un tiers doit également être en adéquation avec l’activité de l’entreprise. Le kilométrage prévu dans le contrat doit également être pris en compte et révisable le cas échéant.
Pour beaucoup, l’inconvénient majeur de la LLD est que le locataire n’est, en aucun cas, propriétaire du véhicule, ni pendant la durée du contrat, ni après, à moins qu’il ne fasse jouer une option d’achat. Le budget automobile ayant explosé ces dernières années, cette notion de propriété est de moins en moins un critère décisif. Autre aspect négatif de la LLD, le montant plus élevé des mensualités par rapport à un crédit classique. Les autres inconvénients de la LLD se trouvent davantage dans les
conditions d’utilisation :
– Kilométrage restrictif et pas toujours modulable
– Modèles parfois prédéfinis sur les offres les plus attractives
– Frais de remise en état élevés et parfois abusifs
– Impossibilité d’effectuer l’entretien du véhicule ailleurs que chez les
partenaires agréés
– Assurance liée au contrat assez chère ou très chère
– Manque de transparence et de flexibilité de certains contrats.
On notera aussi que la LLD est peu recommandée aux créateurs
d’entreprises, car les garanties demandées sont parfois décourageantes.
La différence entre les deux est que dans le cadre d’un LLD, vous n’aurez pas la possibilité d’acheter le véhicule à la fin de votre contrat si vous souhaitez le garder contrairement au LOA ou une offre d’achat vous sera faite au terme de votre contrat.
Attention, tout de même, comme on a pu le voir, cela est soumis à quelques conditions, notamment celle du montant de la remise en état du véhicule lors de la restitution qu’il faut vite atteindre des sommes que vous êtes loin d’imaginer.
Je ne pourrais pas vous conseiller autre chose que d’éviter autant que possible d’avoir
recours à un leasing et ce, peu importe votre situation.
Le seul cas dans lequel cela peut être une solution convenable, c’est dans le cadre d’une
société de location de véhicules courte durée.
De mon point de vue, il y a beaucoup mieux à faire, et je vous parle de cela en
connaissance de cause.
Si vous aussi, vous estimez que votre véhicule vous coûte trop cher, alors n’hésitez pas à
nous contacter, vous êtes au bon endroit.
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